Olivier Marot,
Directeur de l’EASiS vous partage la vision de son école
Voir les nouvelles villes en en m’envoyant un texto ou mail avec votre ville, car cela évolue, surtout depuis le Covid-19.
EASiS : Ecole de temps complet, avec des partenaires dont Paris Bordeaux Agen Surgères La Rochelle Angoulême…
Studios Elévations / Art Top Studios / Ecole de Booking et Communication musique : EBooking Com Music
Club de Pop-Jazz / Centre Audiovisuel Label de Production IBA : Music / AV / Films
Stages à Paris, Bordeaux, Montréal… selon Covid-19…
EASiS Partenaires : Divers Lieux stratégiques pour l’enregistrement, mix, mastering et collaborations pro en France et à Montréal…
Le directeur Olivier Marot et une foule d’intervenants ! L’idée de l’école ressemble plus au “Compagnonnage” et à la formation artisanale adaptée au terrain et la réalité du marché tous styles confondus ! C’est une école de production !
Avec aussi des spécialistes Nuendo Cubase ProTools divers programmes, ingé son musicien…, divers Pro et suivi des prod.
L’EASiS et ce qu’elle ne fait pas : ce n’est pas un BTS, nous ne faisons pas des mathématiques ou des cours inutiles ! Mais la haute technologie y est disséquée puis appliquée avec une énorme source de connaissance à digérer par les étudiants.
Combien de temps : 3 ans d’école + 2 ans en option de Production ou Sound Design. Dès le milieu de la 2ème année les élèves font de la production professionnelle afin de basculer en 3eme année dans le Pro et la production pour ensuite venir faire valider 20 productions et son statut d’ingénieur son confirmé mais aussi rentrer dans la vie active en 3ème, 4ème et 5ème année !
Donc il y a le diplôme d’ingé son EASiS “Junior” fin de 3eme année, puis après 20 productions, diplôme d’ingé son EASiS “Confirmé”.
Les élèves “1ère année” sont suivis un maximum. Les “2ème année” sont rendus de + en + autonomes.
Les “3ème année” sont en production et accumulent des points de production. Les “4ème et 5ème année” génèrent leur statuts d’intermittents du spectacle notamment grâce à leur propre structure ou avec le partenaire IBA.
En général les élèves s’inscrivent au système Boursier de l’EASiS et IBA et gagnent des % sur les Prod CD… ou en prestations. La 3eme ou 4eme Année peut se faire au Studio EASiS Christopher Simpson à Los Angeles (Motown…)
J’ai favorisé avant tout l’intervention de petits masterclass plus efficaces tout le long de l’année plutôt que des cours traditionnels !
Toujours dans l’idée de l’artisan passionné, des batteurs, musiciens, chanteurs, rappeurs, groupes, ingé son, producteurs, techniciens, beatmakers, et donc avec plusieurs intervenants par an qui transmettent le meilleur d’eux-même !
Les intervenants sont des pédagogues jeunes ou vieux mais compétents, pro et actifs, aussi des groupes et musiciens…
Un peu de pub et si vous le voulez bien : réfléchissons et soyons franc ! Une école privée certes, mais une des moins chères de France et très performante de par son enseignement modulaire et adapté à chaque élèves avec 35h/sem d’enseignement…
Les élèves peuvent obtenir un job d’étudiant qui peut générer et absorber la moitié du coût de l’année, ou être libre pour des sorties pédagogiques ou concerts possibles avec nos partenaires et groupes de musique et productions liées aux Studios…
Les cours se font au sein de l’EASiS ou lieux partenaires.
Les élèves ont accès aux ordinateurs dédiés à l’Audio et l’audiovisuel et aux cours, en plus du matériel d’Art Top Studios et de la Scène. (Voir Matériel). Pour leurs propres cours, un ordinateur portable personnel est indispensable.
Le diplôme est professionnalisant niveau BTS3, et un Rapport annuel sera exécuté par l’élève sous forme de Mémoire de thèse de doctorat !
Entre studio, production, scène et audiovisuel, L’EASiS est un carrefour culturel et professionnel et aussi associatif !
Le problème de l’enseignement est qu’il est souvent déconnecté du marché réel… A l’EASiS, les élèves s’entraînent un temps sur du virtuel et passent directement sur des projets concrets, sur des productions indépendantes dans un contexte professionnel…
Donc à l’instar d’un boulanger, ou de n’importe quel artisan, l’élève ingénieur du son de l’EASiS sera plongé dans l’ambiance de sa future vie professionnelle. Il bénéficiera par la même occasion, de voir mentionner son nom sur les productions en cours, ce qui lui permettra d’obtenir un début de CV dès sa sortie de l’école.
Toutes les erreurs qu’ils pourraient commettre seront contrôlées et ajustées bien sûr. De son étymologie, je garderai du mot “directeur“, plutôt un rôle de panneau d’indication que d’autorité rigide, souhaitant préparer l’élève à son futur métier : servir l’Art et les projets plutôt que de se servir soi en premier.
Paradoxalement il lui faudra acquérir individuellement en 1 an ou 2, d’énormes principes pratiques et techniques indispensables afin d’intégrer des futurs postes, et en même temps incluant un esprit d’équipe. Ainsi les élèves seront aussi en recherche d’un stage en entreprise, ou proposé par l’EASiS, d’une semaine ou plusieurs, agrémenté d’un rapport de stage, afin de compléter leur ouverture sur le monde… ou bien de continuer des prod en studio.
Il y a un vrai flou au niveau du cursus d’ingénieur du son. Je le définirais volontiers avec ces quelques lignes. J’ai vu des élèves de BTS 1ère année, se baptiser ingé son, alors qu’ils avaient simplement tenu une perche avec un micro au bout : c’est un peu exagéré comme nomination !
Pour être ingénieur du son, il faut être ingénieux et puis, connaître quasi tous les micros, toutes les tables de mix, enceintes, et instruments modernes comme classiques, savoir placer des micros en les justifiant, avoir une connaissance de solfège et d’arrangements, d’harmonie, de tous les styles de musiques modernes, classiques, de sound design, savoir comment contrôler la dynamique avec un compresseur ou un déesseur, affecter les fréquences d’un équaliseur, connaître tous les paramètres d’un delay ping-pong ou d’une réverbe Hall, dans tous les logiciels, les plug-ins ou sur hardware, maîtriser l’informatique, le MIDI, les protocoles des synthés, les multi-effets, avoir de la psychologie pour musicien, savoir prendre le son, le mixer ou le marier, le masteriser, et le retransmettre le plus fidèlement possible, en y ajoutant si utile, sa propre couleur !
Ne rêvons pas, il faut 10 ans ! En voici environ les étapes annuelles :
- Post : Écoles audiovisuelles, BTS, BAC, (perchiste, essais…) ;
- Stages en studio ;
- Assistants scène, audiovisuel, ou studio ;
- Assistant ingé son ;
- Technicien son (plateau, scène, studio) ;
- Preneur de son ;
- Mixeur / Réalisateur / Producteur ;
- Ingénieur du son (50 albums) ;
- Ingénieur Mastering.
Le programme de l’EASiS visite chaque point, mais axé 80% sur le studio car c’est de là que tout s’apprend et non pas à l’inverse…!!!
D’ailleurs certains ingé son “scène” auraient bien besoin de faire des stages en studio afin d’apprendre vraiment leur métier. Parlons aussi des acheteurs de matériel, qui par leur acquisition se baptisent “ingé son”, alors que leurs connaissances n’en sont qu’aux balbutiements… L’inverse est vrai : avec l’exemple des surdoués du son qui, avec peu de matériel, ont des résultats surprenants en qualité !
Le Rapport annuel sous forme de thèse donne le ton, il rassemblera par élève :
– L’ensemble des données collectées dans toutes les matières et résumées
– Le résumé du travail effectué sur les CD/DVD ou productions avec la liste et le nom des artistes
– Le dossier du matériel qu’il aura choisi d’étudier lié à son stage ou non
– Le rapport de son stage de printemps
– Ses projets personnels
– Son projet d’entreprise seul ou à plusieurs
A l’EASiS nous apprendrons aux élèves à mettre leurs œufs dans plusieurs paniers afin de garder une fraîcheur artistique et technique, et de parer aux aléas de la vie.
Il leur faudra alors, intégrer des activités et sociétés diverses au sein de structures audiovisuelles, multimédia, radios, TV, scènes, studio, en réseaux, indépendantes, et en parallèle monter leur(s) société(s) personnelle(s).
C’est l’avenir culturel, il est indispensable d’en prendre conscience… C’est ainsi que j’organise mes activités moi même après avoir travaillé avec presque toutes les maisons de disques, tourneurs, et TV… Né en 1963, depuis 1991 j’ai commencé à m’intéresser de plus en plus aux indépendants, où la qualité et l’intégrité sont enthousiasmants.
Certes, le public connaît Johnny Hallyday ou Muse, qui sont d’ailleurs des indé, mais beaucoup moins Night Wish qui a un des plus grand light show européen, ou The Sundays avec 2,5 millions de disques vendus, ou Saga qui tournent depuis 1977 tout comme Toto. Le Milieu underground du Rap, Trap, Electro… sont tout aussi des carrefours possibles…
En pleine crise mondiale du marché du CD avec -9% par an, les Indépendants font +19%, grand débat dans lequel cette école a des réponses concrètes : le job multitâche, c’est-à-dire avoir plusieurs employeurs entre scène et studio !… afin de vivre de sa passion dans le son et/ou la musique !
les élèves créent une association et choisissent aussi en collégial un groupe à produire de “leur(s)” choix, dans l’année, sous forme d’un concours ou comme ils le veulent… Un clip sera tourné et monté également. Ils feront tout de A à Z, y compris la pochette, la pub et seront directement impliqués dans le processus des productions indépendantes.
Un enseignement très perfectionné, poussant les élèves dans leurs retranchements, et les formant au métier multi-facette de l’ingénieur du son, lié à : l’audiovisuel, le multimédia, le studio de création, studio d’enregistrement, mixage et mastering, la scène, le design sonore…
Entre autres, ils ne sortiront pas de l’école sans avoir créé eux-mêmes leur propre structure juridique, voir en binôme, ou suivant les rencontres qu’ils feront dans leur année à l’EASiS avec une vingtaine d’intervenants !!!…
Les concerts dans la France entière (option si les étudiants peuvent se déplacer) et les groupes de divers horizons culturels qui seront produits au sein de l’EASiS et Art Top Studios, complèteront les possibilités d’intégration de l’élève dans le milieu professionnel, ainsi que son ouverture sur le monde culturel…
Les intervenants issus du milieu de l’enseignement et du monde professionnel, garantiront le processus très dense, où les matières enseignées ne sont pas superflues, il n’y a que du concret. (voir le planning semaine et annuel).
Le week-end permet de financer ses études avec un job d’étudiant…
Le Bellefaye permet de référencer les Étudiants dans le réseau Pro en France et à l’étranger aussi…
A l’image du BTS, 2 partiels par an en un contrôle continu garantiront le suivi de l’enseignement de l’élève…
A cet égard un Rapport Annuel de 200 à 7000 pages qui devrait être, si possible, impressionnant, sera exécuté par l’élève tout au long de l’année et finalisé lors du dernier partiel en vue de l’obtention de son diplôme de l’EASiS. Il sera publié à l’image d’un Mémoire d’une thèse de doctorat, visé par les professeurs, et consultable en ligne par n’importe quel employeur ou intéressé. L’ensemble des thèses des élèves peuvent être diffusées sur internet s’ils le veulent. Voir le modèle de son contenu.
Nous pouvons également suivre l’élève qui veut passer un BTS audiovisuel en candidat libre…
Le diplôme de niveau BTS3, ou licence professionnelle, ou BAC+3, est interne à l’EASiS puisque aucun statut scolaire n’a jamais été élaboré à ce jour. Mais sincèrement le niveau des élèves à l’EASiS est bien au delà d’un BTS et correspond à un Artisan Pro doublé d’un ingénieur dans sa partie : le Son. Le diplôme n’est rien au regard de l’essentiel : que l’élève soit opérationnel sur le terrain ! Il est juste de souligner que bon nombre de musiciens, techniciens, et intermittents du spectacle vivant avec de bons salaires, mais avec en mémoire aussi une certitude, c’est que le parcours de l’apprentissage à l’emploi n’est pas simple, certes, mais grand en leçons de vie et absolument passionnant !
Exemples d’élèves après l’école EASiS dont la plupart ont ouvert leur propre structure